Depuis combien de temps fais-tu de la photographie et comment la pratiques-tu ?
Il y a environ 5 ans j’ai découvert par hasard le travail d’un photographe qui revenait du Japon et qui présentait quelques unes de ses photos sur une galerie web. J’ai immédiatement été subjugué par le pouvoir d’évocation de ses photos et sa capacité à raconter une histoire avec un « simple cliché ». C’est ce qui a déclenché chez moi l’envie de découvrir la photographie plus en profondeur et de me procurer mon premier reflex numérique. Suite à quoi j’ai arpenté bon nombre de forums dans lesquels j’ai obtenu les conseils et critiques qui m’ont permis d’avancer mais aussi de découvrir diverses approches et sensibilités.
As-tu déjà exposé tes images avant le Festiv’Art Photo ?
Non, c’est la première fois que mes photos vont s’extirper du web et pouvoir réellement s’exprimer sur papier !
Que ressens-tu au fait de participer à la première édition d’un nouveau festival ?
C’est assez grisant, on apporte quelque part sa contribution à la création de quelque chose de nouveau, et ces 3 jours participeront à faire émerger l’aura et l’identité de ce festival. Ce sera sans aucun doute un moment particulier, qui donnera le ton aux éditions suivantes. D’un point de vue personnel c’est une première tout court, donc il y a aussi une pointe d’appréhension, d’autant que le plateau de photographes présents semble de grande qualité.
En tant qu’exposant, quelles sont tes attentes de ces 3 jours d’expositions ?
Étant donné qu’elles ne sont jamais sorties d’un écran, je suis très curieux de voir comment mes photos seront accueillies dans ce contexte inédit. Quelles que soient les réactions cette exposition va leur donner un sens et c’est là que se trouve ma principale attente.
Après ces trois jours seront également l’occasion d’échanger avec un public, de rencontrer d’autres photographes et pourquoi pas d’envisager d’autres projets photographiques.
Et pour finir, peux-tu brièvement nous présenter la série que tu exposeras ?
Difficile de parler des photos que je vais exposer comme d’une série. Les images que je vais présenter ne seront pas nécessairement liées par une thématique. La plupart ont été prises dans un environnement urbain, mais si je devais en dégager un fil conducteur, ce serait ce rapport à la nostalgie, l’oubli et l’imaginaire que l’on retrouve régulièrement. Je suis particulièrement sensible aux ambiances et j’attache davantage d’importance à ce qu’évoque une photo qu’à ce qu’elle montre.