Interview Samuel COULON (Belfort)
Interview Samuel COULON (Belfort)

Interview Samuel COULON (Belfort)

Depuis combien de temps fais-tu de la photographie et comment la pratiques-tu ?

J’ai touché un peu à la photographie étant gamin avec les célèbres appareils jetables des vacances. Mais j’ai vraiment pris les choses en main en 2009. Chroniqueur métal pour un webzine français de musique (French Metal que je salue au passage) j’ai pris un appareil prêté par mon père pour un concert (Black Bomb A) et ensuite j’ai enchaîné les concerts et les dates, Herb’en Zik, Eurockéennes, la Poudrière de Belfort, le FIMU… de dates en dates, de concerts en concerts, de rencontres en rencontres de groupes en groupes j’ai fait une paire de photographies sur des petits événements (carnaval, petites manifestations de syndicats…) et j’ai rencontré deux personnes : Jérôme Karasz et Daniel Nowak qui bossaient tous les deux pour L’Est Républicain, et qui en moins d’un mois m’ont recommandé au chef d’agence de l’époque à Montbéliard. J’ai donc, présenté un peu mon boulot, suivi le photographe titulaire sur une journée et j’ai été mis dans le grand bain en 2011. Depuis je travaille régulièrement pour l’Est Républicain en CDD ou pigiste que cela soit en photographie, sport, ou d’information locale pour les agences de Montbéliard, Besançon, Pontarlier et Gray/Vesoul.
J’ai ensuite eu l’opportunité de réaliser des commandes pour Pays de Montbéliard Agglomération (PMA), Ma Scène Nationale et d’autres supports avec entre autre une publication via l’agence Dalle dans le magazine Rock & Folk en musique. C’est depuis 2013 mon travail à plein temps avec des hauts et des bas en terme d’activité. Des commandes intéressantes, des échanges mais également des photos pour moi et un peu d’initiation à la photographie argentique, et le développement mais je reste encore assez frileux la dessus car je n’ai pas encore assez confiance en mes capacités je pense… La photographie est un cheminement et des étapes… Cela viendra.

As-tu déjà exposé tes images avant le Festiv’Art Photo ?

Oui j’ai fais deux années (2013 et 2014) le salon de la photographie à Arbouans avec en 2013 un prix du public avec des photographies (déjà) de concerts et d’artistes, mais également à la médiathèque de Mandeure, aux Thés de Bernie à Belfort (où j’expose de nouveau en 2015), à Besançon , à Grand-Charmont… sur des expositions différentes en thématiques : les concerts et la solitude en noir et blanc uniquement. Le Festiv’Art Photo sera l’occasion de présenter des photographies couleurs.

Que ressens-tu au fait de participer à la première édition d’un nouveau festival ?

Une appréhension comme avant chaque exposition : que va susciter ce que l’on présente au public ? Des rencontres, autant du public que des photographes même si avec certains nous nous connaissons très bien et même au delà, c’est toujours un plaisir de passer un bon week-end photographique.

En tant qu’exposant, quelles sont tes attentes de ces 3 jours d’expositions ?

Je ne sais pas si j’ai beaucoup d’attentes. Peut-être de partager, échanger avec le public et les autres photographes, comprendre des visions et des images, voir, apprendre sur les deux ateliers qui seront présentés par Daniel Nowak et Renaud Ruhlmann, un peu de vente peut-être il ne faut pas faire la fine bouche, et que cela soit un sujet tabou, même si je m’en doute, ce n’est pas simple de vendre ce que je propose… Pour le reste ça sera du bonus.

Et pour finir, peux-tu brièvement nous présenter la série que tu exposeras ?

La série se décomposera en deux séries. Mais un dénominateur commun. J’ai toujours fait principalement du concert donc deux séries de photos de concerts : en couleurs et en noir et blanc. Le concert c’est le moment d’un échange, que cela soit entre le public et l’artiste que ce soit l’artiste et les musiciens, que cela soit entre même le photographe (témoin privilégié) et l’artiste… des expressions et des échanges… le visage et les émotions quelles qu’elles soient, c’est souvent ce que je veux transmettre à travers une photographie, mais, le regard reste l’axe le plus important… Il faut également qu’une photographie puisse susciter quelque chose mais que cette chose soit libre de la part de la personne qui l’a ressentie… pas qu’elle soit imposée, alors, peut-être que cette série sera plus à voir qu’à décrire. Venez donc !

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