Interview Daniel NOWAK (Montbéliard)
Interview Daniel NOWAK (Montbéliard)

Interview Daniel NOWAK (Montbéliard)

Depuis combien de temps fais-tu de la photographie et comment la pratiques-tu ?

Je pratique depuis bientôt trente ans, dont vingt-cinq en professionnel. J’ai commencé au club photo du lycée, puis j’ai fais un BT de laborantin et fais les Beaux-arts de Lyon. Je pratique toujours l’argentique après avoir tenter le numérique. J’adore la photographie bricolé et archaïque, pour moi la photographie ne peut se concevoir sans l’angoisse de l’incertitude du résultat !

As-tu déjà exposé tes images avant le Festiv’Art Photo ?

Oui, j’ai fais pas mal d’expositions collectives, notamment avec le collectif dont j’ai été un des fondateurs et membres pendant dix : le collectif ‘ERO. Mais aussi en Roumanie et plus récemment lors des « Échappées belles » à la galerie Beauregard dans le dixième arrondissement à Paris et l’an dernier à Valentigney, lors de la quinzaine photo dont j’ai été l’invité d’honneur.

Que ressens-tu au fait de participer à la première édition d’un nouveau festival ?

C’est toujours un honneur et un plaisir, d’autant qu’Exincourt est la ville de mon enfance et qu’elle fut précurseur en matière de photographie avec de nombreuses expositions il y a pas mal d’années.

En tant qu’exposant, quelles sont tes attentes de ces 3 jours d’expositions ?

Passer du bon temps, récupérer les tirages que j’ai acheté à Pierre-David Chambon il y a plus d’un an, entendre rigoler Jean-Charles Ouvrard, me marrer aux blagues pourris de Samuel Coulon… Mais surtout, retrouver Renaud Ruhlmann et son procédé alternatif pour bosser un peu et voir si on est capable de tenir la distance les deux sans se dire des choses désagréables.
Et puis surtout de voir et découvrir le travail de mes compagnons d’expositions.

Et pour finir, peux-tu brièvement nous présenter la série que tu exposeras ?

C’est un condensé de deux années de résidence sur le quartier de la Petite Hollande à Montbéliard. Un travail mené avec le plasticien Denis Lucaselli, nous avons mis au point un process de fabrication de sténopé appliqué à tous les publics, il sera d’ailleurs prévu un temps de démonstration et d’essai sur les trois jours. Nous montrerons quelques images faites avec ces boites, mais aussi une série d’images « mise en scène » par les enfants du quartier. Le mobilier ayant été construit et conçu par les gamins.
Enfin, il y a une série de portraits qui ont été réalisés avec une caravane !

Bref, venez voir, peut-être que l’on en fera une série à Exincourt.

D-Nowak-photo-interview

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