Comment as-tu commencé la photographie, et pourquoi la continues-tu ?
J’ai eu mon premier appareil photo argentique à 18 ans. Je prenais essentiellement des photos souvenir de vacances, de famille.
Début des années 2000, j’ai eu mon premier appareil numérique. J’ai adoré la liberté qu’il m’apportait, le fait de pouvoir prendre autant de photos que l’on voulait.
En octobre 2012, j’ai adhéré au club photo de Voujeaucourt, séduite par leur concept de formation. Pour moi qui n’y connaissais absolument rien dans le domaine de la photo et qui prenais des images en mode « tout automatique », c’était l’occasion d’apprendre la technique auprès de photographes qualifiés.
En parallèle j’ai pris pour habitude de visiter de nombreuses expositions photos un peu partout en France.
Couleur, noir et blanc, argentique, numérique ? Pourquoi ces choix ?
Numérique bien sûr ! Mais j’ai une certaine nostalgie de l’émotion que l’on éprouvait lorsque l’on découvrait ses tirages argentiques chez le photographe en se remémorant les souvenirs liés aux prises de vues.
J’ai réalisé mes premières photos numériques en couleur. Je m’oriente de plus en plus vers le noir et blanc.
Est-ce que c’est ce qu’on va retrouver dans ton exposition ?
Dans le cadre du Festiv’Art Photo, j’exposerai mes dernières images noir et blanc issues de ma série sur le thème des reflets urbains et paysagers.
Y a-t-il un style photographique qui t’attire et auquel tu n’as pas encore touché ?
J’aimerais pratiquer la photo de reportage pour saisir à l’instant T, un regard, un geste, une émotion… Sans chercher forcément à faire une belle photo mais une bonne photo, riche en information.
Pour certains la chanson française, c’est Brassens, Brel… Et ton style photo de prédilection, pour toi c’est QUI ?
J’aime les humanistes que sont Robert Doisneau et Willy Ronis, la géométrie dans les photos de Gianni Galassi, l’originalité, la recherche et la simplicité des images de Chema Madoz.