Depuis combien de temps fais-tu de la photographie et comment la pratiques-tu ?
Je pratique la photo depuis 2006, mais c’est en 2008-2009 que je me suis affiné en reprenant mes études dans la photographie. Ce qui m’a permis de pratiquer tous les styles, argentique, chambre et autres. J’aurai maintenant une plus grande attirance pour le collodion humide.
Que ressens-tu au fait de participer à la première édition d’un nouveau festival ?
Comment ne pas être content de participer à un premier festival, nous sommes la première vitrine d’une longue série ! J’ai simplement envie de dire merci aux organisateurs qui s’investissent pour donner le meilleur.
As-tu déjà exposé tes images avant le Festiv’Art Photo ?
J’ai tout simplement commencé a exposer en 2008 timidement, j’avais beaucoup de mal, non pas pour les critiques, juste peur de me dévoiler devant les observateurs de mon travail. Depuis 5 ans maintenant j’expose beaucoup plus dans la région mais aussi ailleurs.
En tant qu’exposant, quelles sont tes attentes de ces 3 jours d’expositions ?
Faut l’admettre, si j’expose, c’est aussi montrer une partie de moi, de mon travail qu’il plaise ou non. Je n’ai pas de démarche commerciale donc je ne m’attends jamais à une vente. J’ai aussi envie de partager de bons moments avec des photographes que je connais, mais aussi avec de nouvelles têtes afin de connaître leur démarche photographique.
Et pour finir, peux-tu brièvement nous présenter la série que tu exposeras ?
C’est une série qui est porté sur les friches industrielle, des endroits que j’affectionne particulièrement pour leur silence, mais aussi pour leurs multiples découvertes. Les traces du passage de l’homme ! Quand j’explore, je suis toujours comme un gosse, qui ouvre son cadeau de noël… Tu vois l’emballage mais tu ne sais pas ce qu’il y a dedans. J’aime aussi cette solitude, ce n’est pas des endroits où tu vas à 40, du coup je me «retrouve» beaucoup plus.