Comment as-tu commencé la photographie, et pourquoi la continues-tu ?
J’ai toujours aimé la photographie, étant enfant, mon père avait un réflex Nikon et faisait beaucoup de photos de paysages ça me plaisait énormément, aussi dès que j’ai pu avoir mon propre appareil photo je m’y suis mise à mon tour. Mais je me suis vraiment impliquée dans la photographie il y a une dizaine d’années, en débutant par la macro. J’ai appris beaucoup en participant à des forums, c’est ainsi que j’ai commencé à m’équiper plus sérieusement.
Photographier la nature, les animaux, surtout au cours de différents voyages, est réellement ce que je préfère dans ce domaine.
Couleur, noir et blanc, argentique, numérique ? Pourquoi ces choix ?
La couleur pour les espaces naturels et les animaux afin de valoriser leur richesse et leur diversité, le noir et blanc pour les portraits, j’en adore le rendu. Je ne réalise pas ou très rarement de photos citadines mais je pense que selon le sujet, j’opterais aussi pour le noir et blanc.
Je préfère le numérique, qui pour moi, offre davantage de possibilités.
Est-ce que c’est ce qu’on va retrouver dans ton exposition ?
Pas exactement, en fait, mon exposition sera centrée sur trois voyages : L’Ouest Américain, le Kenya et l’Islande, donc beaucoup de paysages. J’espère faire voyager un peu les visiteurs et qui sait, peut-être susciter des envies d’évasion…
Y a-t-il un style photographique qui t’attire et auquel tu n’as pas encore touché ?
La photo sous-marine, je trouve ça fabuleux. Mais comme je n’aime pas trop l’eau, peu de chances que j’y goûte un jour, alors je me contente de regarder les photos de ceux qui aiment se mouiller davantage que moi, juste pour le plaisir des yeux.
Pour certains la chanson française, c’est Brassens, Brel… Et ton style photo de prédilection, pour toi c’est QUI ?
Avant de partir au Kenya, j’avais été fascinée par les clichés de photographes tels qu’Alain PONS et Christine et Michel DENIS-HUOT. D’une manière générale j’aime les photographes voyageurs qui nous font découvrir le monde, et donc bien entendu, j’adore l’œuvre de Yann ARTHUS-BERTRAND.