Je vous laisse avec les mots du photographe :
Mon enfance a été ponctuée par ces promenades dans la Nature ; de celles qui apprennent à vivre plus doucement et a voir autrement.
Ainsi au fil des rivières, au coeur des bois ou au milieu des champs, mon émerveillement n’a cessé de grandir. Et avec l’âge, nourri de cette passion pour cet « ordinaire extraordinaire », comme j’aime a l’appeler aujourd’hui,
J’ai voulu graver mes souvenirs dans l’image. C’est ainsi que je suis venu à la photographie … A moins que ce ne soit l’inverse !
Avec les années ma pratique de la photographie est devenue un exutoire à une vie « industrieuse » et urbaine, où on ne prend plus le temps de s’arrêter, de regarder ou de sentir; ma réponse à une existence faite de métal et de pierre où le calme n’a pas sa place !
Ma démarche si l’en est une, car par nature, comment rationaliser ce qui touche si profondément à l’émotionnel, tient peut être en ces quelques mots :
Ouvrir des fenêtres pour ceux qui veulent regarder plus loin …
Une photographie c’est « un petit bout de rêve déposé dans un écrin du réel »
Past’Ailes
Lorsque les images hésitent entre noir et blanc et couleur comme les souvenirs se diluent derrière le voile gris du temps qui passe. Les couleurs s’estompent doucement et inéluctablement au rythme de la mémoire qui s’égrène.
« Past’ailes » se veut être un regard poétique et nostalgique sur cet « ordinaire extraordinaire » qu’est notre nature. Une histoire qui raconte cette beauté fragile qui nous échappe jour après jour par vanité et indifférence! Cette série photographique s’est imaginée comme ce qui pourrait être des souvenirs de demain. Des images aux accents pastels dont les contours et les couleurs s’effaceraient progressivement.
Je me souviens encore de ces chaudes soirées d’été où enfant, courant et riant face au soleil descendant dans les hautes herbes parfum ées, j’effrayais avec la malice de l’insouciance des centaines d’insectes qui s’enfuyaient volant et virevoltant magnifiques dans l’air serein jusqu’aux derniers rayons du jour. Ma vie n’était alors que promesses et papillons … Les années sont passées et les promesses se sont évanouies tout comme ces anges ailés qui enchantaient nos prairies. Il ne semble plus rester que tristesse et pollution …
N’a-t-on rien d’autre alors à offrir à nos enfants ?
«Past’ailes » ne doit pas devenir les ailes du passé ! Pour que nos enfants puissent à nouveau courir derrière les papillons …
Venez découvrir ses photos ainsi que celles des autres photographes les 1 et 2 avril prochain à Longvic
Et pour en voir un peu plus sur son travail, vous pouvez aller sur son site Internet
oh c’est beau !