En tant que fondateur du Festiv’Art Photo j’ai été interviewé par le journal local Diversions. Vous pouvez d’ailleurs consulter l’interview dans la version numérique du journal :
Ou directement ci-dessous pour la version légèrement plus complète de mes réponses :
Qui est à l’origine de l’événement ? Comment se sont réparties les tâches entre les trois photographes ?
Cette idée de festival me trotte dans la tête depuis plusieurs années mais sans aucune action concrète. Et un beau jour j’ai décidé d’ouvrir une porte, et puis tout s’ est enchaîné. Mais ce genre de projet ne peut pas se faire tout seul, confronter ses idées, s’en faire proposer de nouvelles, ne pas aller trop loin, prendre les bonnes décisions… Se faire épauler c’est important, c’est pour ça que je me suis entouré d’amis photographes, mais pas seulement car ma conjointe a également intégré l’association.
Combien de candidatures avez-vous reçues à peu près et quels ont été les critères de sélection ?
Nous n’avons pas eu une année entière pour préparer cette première édition, la première sélection s’est donc effectuée parmi nos connaissances proches afin d’assurer un certain nombre d’exposants. Ce n’est que dans un second temps que nous avons fait un appel à candidatures, afin de s’ouvrir et de donner la chance à tout le monde d’exposer. Nous avons donc eu 7 candidatures dont 4 ont été retenues. Le critère principal de sélection était l’originalité, mais nous cherchions également à varier un maximum les thèmes présentés. Nous ne voulons pas nous enfermer dans un type de photographies ou un autre. C’est un art tellement diversifié que nous pouvons toucher un maximum de personnes, et pas seulement les passionnés de photo nature ou de noir et blanc. Mais ceux là aussi trouveront leur compte.
D’où viennent principalement les photographes exposés ?
De la région Franche-Comté pour la quasi totalité, Aire Urbaine, Besançon, Haute-Saône. Mais aussi le Sud de la France avec un photographe d’Aix-en-Provence et la Suisse.
Il y aura également Renaud Ruhlmann qui a longtemps travaillé comme photographe dans la région et qui revient d’une année passée au Guatemala, présenter au Festiv’Art Photo pour la première fois en France un nouveau produit de révélation photo 100% naturel de sa création.
L’exposition est volontairement multi-thèmes. Allez-vous tout de même ménager des dialogues entre certains photographes en ce qui concerne la scénographie ?
Plus ou moins. Nous occuperons 250 m2 sur 3 salles, l’une d’elles regroupera les photos de paysages, une autre accueillera les membres du collectif des Tontons Shooteurs qui ont des styles différents, nature, animalière, urbex… et la salle principale sera la plus hétéroclite. Donc pas de vraie scénographie imaginée pour cette première édition. Nous verrons dans l’avenir comment le festival évoluera pour se pencher un peu plus sur la question.
Comment s’est fait le choix du lieu ?
Je vis à Exincourt, il me semblait naturel que je commence mes recherches par là. J’ai été reçu par M. Stimpfling, l’adjoint chargé à la culture, et il a été enchanté par ce projet et m’a fait confiance pour cette première année test. Nous souhaitons donc que ce festival soit une réussite pour honorer cette confiance et pouvoir envisager la seconde édition.
Parmi les partenaires, on trouve Photographes pour la vie. Seront-ils présents lors de l’exposition ?
Joëlle Verbrugge et André Lamerant, les fondateurs de cette association caritative au bénéfice de la ligue contre le cancer, ne pourront malheureusement pas être présents. Ils habitent respectivement près de Bayonne et Roubaix et cherchent d’ailleurs des sponsors pour financer leurs déplacements et ainsi pouvoir être présents dans la plupart des festivals photo. Étant moi-même photographe donateur, je souhaitais mettre en avant cette association pendant le Festiv’Art Photo qui allie photographie d’art et bonne action caritative. Je serais donc leur représentant local et un stand sera donc monté pour présenter Photographe Pour La Vie.